Trois sélectionneurs s’allient en lentilles et pois chiches
Une convention de recherche vient d’être signée entre Terres Inovia, l’Icarda et trois sélectionneurs français. Objectif : augmenter le nombre de variétés de lentilles et pois chiche disponibles en France.
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On le sait : cultiver des lentilles et pois chiche en France n’est pas toujours simple, les rendements n’étant pas toujours au rendez-vous. Raisons pour lesquelles Terres Inovia, l’Icarda et trois sélectionneurs français (Agri-Obtentions, Pro Pulse et Semences de Provence) viennent de signer une convention de recherche de trois ans. Le but est de développer « un nouveau pool génétique adapté aux conditions de production en France » et de l’évaluer dans des essais territoriaux. Il s’agit notamment de mutualiser l’investissement et les connaissances.
Soulignons que les coopératives sont bien représentées : Pro Pulse est une alliance, dans les légumineuses, entre Lidea et Top Semences, ces deux entités étant respectivement une filiale d’Euralis et une union de coopératives du Sud-Est et d’Invivo ; Semences de Provence, pour sa part, est une filiale d’Arterris.
« Une première ! »
« Ce qu’il faut dire, c’est que c’est une première ! s’exclame Julie Toussaint, directrice opérationnelle de Semences de Provence. C’est la première fois que les sélectionneurs vont travailler ensemble. » Ainsi, se félicite-t-elle, « vu la taille du marché, on ira plus loin ».
« Il s’agit pour nous d’augmenter les rendements dans un contexte d’évolution climatique et agroécologique, ajoute-t-elle. Il faudra des variétés plus résilientes face à la sécheresse, consommant moins d’intrants, notamment via des résistances aux maladies et une optimisation de la symbiose avec les rhizobiums par exemple. » Le soutien de l’Icarda, centre de recherche spécialisé dans les zones arides non tropicales, apportera sans aucun doute une vraie plus-value.
Ce projet bénéficie de financements du Plan protéines, qui vise à développer la consommation de protéines végétales en France. « Les changements d’alimentation nous obligent aussi à avancer », conclut Julie Toussaint.
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